Si vous pensez que la récupération passe uniquement par un nombre précis d’heures de sommeil, préparez-vous à remettre en question vos croyances. Nous vivons à une époque où le sommeil est souvent mesuré par la quantité, mais combien de fois vous êtes-vous réveillé après une nuit complète de huit heures en vous sentant tout aussi fatigué que la veille ? La vérité est que la qualité de votre sommeil compte bien plus que la quantité. Romain Vandendrope, En tant que chef d’entreprise, sportif d’élite et détenteur de plusieurs records, l’a vécu à chaque étape de sa carrière et de ses défis personnels, que ce soit durant son Ironman à Embrun en 2016 ou lors de son record du monde d’immersion dans la glace en 2020. Découvrez ses explications
Sommeil : une question de qualité, pas de quantité
Beaucoup d’études montrent que l’obsession moderne des “8 heures de sommeil” est mal placée. Une recherche menée par l’Université de Stanford a démontré que les athlètes bénéficiant d’un sommeil de haute qualité pendant 6 à 7 heures par nuit, combiné à des siestes stratégiques, avaient des performances physiques et mentales supérieures à ceux qui dormaient strictement 8 heures ou plus. En d’autres termes, dormir plus longtemps n’est pas la clé pour une récupération optimale ; c’est la façon dont vous dormez qui compte.
Données chiffrées
Une étude réalisée en 2018 par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance a révélé que 30% des adultes dorment plus de 8 heures par nuit, mais 40% d’entre eux se plaignent encore de fatigue chronique. Pourquoi ? Parce que leur sommeil manque de qualité : cycles incomplets, interruptions fréquentes, manque de profondeur.
L’expérience du corps sous contrainte extrême
Prenons mon expérience lors de mon record du monde d’immersion dans la glace en 2020. J’ai passé plus de 2h33min immergé dans de l’eau glacée, un exploit qui ne se mesure pas uniquement en termes de résistance physique, mais aussi en termes de récupération. La nuit précédant cet événement, je n’ai dormi que 5 heures. Mais ces 5 heures étaient profondément réparatrices. Comment ? Grâce à une routine bien ancrée et des techniques de relaxation qui m’ont permis de maximiser chaque cycle de sommeil. Je me suis concentré sur des techniques de respiration, de méditation et de relaxation musculaire profonde avant de dormir, des éléments que je détaille dans ma Masterclass sur la récupération optimale.
Les routines de récupération : plus que le sommeil
La clé de la récupération ne se limite pas au sommeil, et c’est ici que je veux briser un autre mythe : vous n’avez pas besoin de dormir pour récupérer. Le sommeil est un des éléments, mais il existe une multitude d’autres techniques pour récupérer efficacement. Pendant mon entraînement pour le record d’apnée sous glace que je prépare actuellement, il m’arrive de manquer de sommeil à cause de mon emploi du temps de chef d’entreprise. Cependant, ce qui me permet de maintenir un haut niveau de performance, c’est l’utilisation de routines de récupération non liées au sommeil. Voici quelques exemples :
La récupération active
Après une longue journée de travail ou d’entraînement, je n’ai pas forcément besoin de m’allonger pendant 8 heures. Des séances de mobilité douce, des étirements et des bains de contraste (alternance chaud/froid) permettent de relancer la circulation sanguine et de diminuer les tensions musculaires. Une étude de l’Université de North Carolina a démontré que la récupération active permet de réduire le temps de récupération musculaire de 20% par rapport à une récupération passive (repos complet).
La respiration et la méditation
Lors de mes entraînements pour l’apnée sous glace, j’ai intégré des séances de méditation et de respiration guidée pour stimuler la récupération mentale. Selon une étude de 2019 publiée dans Frontiers in Psychology, seulement 15 minutes de méditation consciente par jour augmentent la qualité de la récupération cognitive et réduisent le stress de 50%.
La gestion du stress au quotidien
En tant que chef d’entreprise, la pression et le stress sont inévitables. Le secret n’est pas d’éliminer le stress, mais de savoir le gérer. Les routines de gestion du stress, telles que des pauses régulières et des moments de déconnexion, permettent de relâcher la pression accumulée et favorisent une meilleure récupération globale. J’en parle également dans ma Masterclass, car cette gestion du stress est primordiale pour maintenir un haut niveau de performance durable.
Le sommeil ne suffit pas
Laissez-moi vous dire ceci : le sommeil ne suffira pas à vous remettre sur pied si vous ne travaillez pas sur votre récupération dans son ensemble. Trop de gens pensent encore qu’il suffit de dormir pour récupérer. Le sommeil fait partie du processus, mais il ne suffit pas à lui seul. Si vous voulez vraiment maximiser votre potentiel, vous devez adopter des routines complètes de récupération qui englobent le physique, le mental et l’émotionnel.
En conclusion
Si vous êtes prêt à aller plus loin et à comprendre comment intégrer ces routines de récupération dans votre quotidien, ma Masterclass sur la récupération optimale est faite pour vous. Vous y découvrirez comment j’ai combiné ces méthodes pour réaliser des performances extrêmes tout en restant au top de ma forme physique et mentale. Ce que j’y enseigne ne s’applique pas uniquement aux sportifs de haut niveau, mais à tous ceux qui veulent optimiser leur énergie, leur productivité et leur bien-être.
En résumé, la récupération est un art. Il ne s’agit pas seulement de combien vous dormez, mais de comment vous récupérez globalement. Laissez tomber les idées reçues sur le sommeil et adoptez une approche holistique de la récupération pour vivre et performer mieux, chaque jour.
Auteur : Romain Vandendorpe est Expert – Conférencier et Consultant en Neurosciences, Sciences comportementales et neuro-training, spécialisé dans l’optimisation des capacités cérébrales et la récupération. Fondateur de deux entreprises, il a formé plus de 300 professionnels et optimisé plus de 5000 personnes dans 14 pays. Passionné par le dépassement de soi, il détient plusieurs records mondiaux, notamment le record d’immersion dans la glace.
Crédit photos : Bruno Valentin et Julien Pannetier, fondateurs de Zeppelin.